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REGISTRES DU BUREAU
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fait ouvrir et lire vozd. lettres. Et ce fait, les oppi-nions oyes, a esté advisé et conclud pour proceder à l'excecucion d'icelles, que commandement seroit fait de maison en maison par les Quarteniers, Cin­quanteniers etDixiniers, aux bourgois, manans et habitans de la ville, que nul d'iceulx partant de ceste ville soit si osé ne hardi d'aller tout droit à Blois ne ailleurs où vostre personne soit, et pareil­lement la Royne nostre souveraine Dame et madame vostre trés chere et trés amée Fille, que préala­blement n'ait sejourné trois sepmaines pourle moins hors Paris : sur les peines contenues en vosd. lettres. Et semblablement l'avons fait savoir aux déléguez à
soy trouver à Tours à l'assemblée là par vous ordon­née, le tout selon et en ensuivant l'intencion de vosd. lettres.
"Sire, plaise vous nous commander au surplus voz bons plaisirs, pour iceulx tousjours accomplir à noz povoirs, à l'ayde de Dieu le Createur, qui par sa grace vous preserve et garde en bonne prosperité et santé.
"A Paris, le lundi xxvi" Aoust.
"Voz trés humbles et trés obeyssans subjectz, les Prevost des Marchans et Eschevins de vostre bonne ville de Paris."
CCLV. — Ordonnance de Mess™ de la Ville de non recevoir mallades à requerir congé
DE RESIGNER LEURS OFFICES.
27 août i5io.
Et le mardi ensuivant xxvii0 jour dud. mois d'Aoust oud. an mil v° et dix, mess" les Prevost des Mar­chans et Eschevins, c'est assavoir maistre Robert Turquain, Prevost des Marchans, eulx estans au Bureau de la Ville, oppinerent, conclurent et ordon­nèrent, attendu le peril de mort et indisposicion du temps qui estoit lors tout notoire en ceste ville de Paris, que l'on ne souffrera dorés en avant venir
(Fol. 213 v°.)
aucuns mallades en l'Ostel de la Ville pour requerir congé de resigner leurs offices qu'ilz tiennent de la Ville; et s'ilz y viennent, n'en auront aucun congé pour ce qu'il en pourroit advenir grant inconvenient oud. Hostel, qui est public, et où conviennent plu­sieurs notables et grans personnages et assemblées que l'on y fait souventes fois pour les affaires du Roy et de la Ville W.
CCLVL — Marché des masses du pont pour estocquer les maisons d'iceluy.
2 septembre i5io
Le lundi n° Septembre ensuivant, a esté fait mar­ché, en la presence des mcs des euvres dela Ville, à Je­han Cardinal, Regnault Le Tailleur, et autres maçons tailleurs de pierre, de tailler et maçonner les trois masses qui restent à faire sur le pont depuis le rez des centres jusques en amont, c'est assavoir l'une du costé d'amont l'eaue joignant à la Malleville (3), et les deux autres du costé d'aval pour estocquer les maisons dud. pont. Lesquelles masses seront de cinq à six piez d'espoisse, et de pierre dure par bas jus­ques au rez de chaussée du chemin; et semblable-
(Fol. 212 r°.) (2)
inent le devan t d'icelles masses de pierre dure jusques à l'arrasement des voulsures des ouvrouers desd, maisons; et le résidu desd, masses de pierre de Ver-gelé, en ce non comprins toutes voyes les taber­nacles qui seront de pierre de liais et taillez par autres tailleurs, et marché à part. Et pour chascune toise quarrée sur lad. espoisse, doivent avoir iiii livres tournois, avecques boys pour eschaffaulder et engins à faulcon, garnys de poulyes et diables, pour lever les quartiers de pierre à faire les euvres de lad. maçonnerie.
(■) Suit immédiatement, au Registre, notre art. CCLVII, en dale du 3 mai i5i 1.
'2'' Au Registre, cet article suit immédiatement notre n° CCLII ci-dessus.
(3) Gillette Hannequin, veuve de Jehan de Malleville dès avant 15oo, est maintes fois mentionnée dans nos textes avec d'autres propriétaires de maisons contigiies au pont Notre-Dame; voy. notamment les articles XXII et CVIII, pages 14 et suivantes, 56 et suivantes.